Clôture AmerNums 2020 + Performance L’Aléatoire – Dimanche 1er novembre 2020

Rituel de fin de Saison du Jeu des amerNums

A partir de 16h, à la Vigie de l’Amer (ou dehors si le temps le permet) : discussion ouverte autour du « Jeu des amerNums ». Retour sur la Saison 2020 et présentation de la Saison 2021 – en présence des concepteurs des installations.

Et dès 17h, performance de fin de résidence de l’Aléatoire dans la Vigie de l’Amer

Aléatoirement acceptée ou provoquée, la collision des matières sonores oscille entre improvisation organique et structuration contraignante. Doté d’un instrumentarium faisant la part belle aux capteurs, boucleurs, modificateurs, sans dédain aucun pour l’usage d’instruments tant analogiques que numériques, l’Aléatoire joue avec le principe d’incertitude. Après quelques jours passés à l’Amer, Manu, Patrice rejoints par Nathalie et Johanna, invitent à la connexion à ce qui vit, vibre, bruisse, autour et en nous. Une autre forme d’éveil des 4 éléments de l’eau de la terre, du feu et de l’air, à ne pas manquer.

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L’ALÉaToiRE
Expérimentation musicale et sonore

Le projet initié par Patrice Gilman et Manu Rousseau début 2017 se situe à l’intersection de la musique expérimentale et de la musique idiomatique. S’appuyant largement sur l’improvisation, les pièces sont structurées pour une grande part et bénéficient de l’appui de partitions, de listes d’actions et d’intentions. En creux, il intègre un mode de production original, inspiré du principe d’incertitude (J. Cage).
L’espace sonore qui est proposé ici est le résultat d’une démarche tendant à utiliser la musique comme matériau, associée à d’autres sources sonores, dans un cadre allant du contraint à l’aléatoire, et non de construire la musique en y ajoutant des sons additionnels. Ici on accepte, voire on provoque la collision des réalités sonores.
Ce projet est l’expression d’une envie : expérimenter, partager dans le champ sonore, croiser les pratiques, profiter du temps présent. Les participants s ‘appuient d’une part sur leurs formations et itinéraires respectifs , d’autre part sur un instrumentarium faisant la part belle aux capteurs, boucleurs, modificateurs, sans dédain pour l’usage d’instruments tant analogiques que numériques.
Ce projet/processus débouche en septembre 2020 sur une nouvelle proposition : groupe de travail ouvert, atelier, lieu d’invitation, collectif.

En creux se dessinent les axes d’expérimentation et de questionnement suivants :
• la performance
• le bruit/son/musique
• le dansant, la musique fonctionnelle
• le chaos et l’indétermination confrontés à l’écrit et au « préparé » : la partition
• le beau

Bios des participants
Emmanuel Rousseau
Musicien professionnel, tour à tour guitariste (formation Jazz au CIM à Paris) puis bassiste et contrebassiste, son parcours s’inscrit plus particulièrement dans le cadre des musiques actuelles en Rhône-Alpes. Sans délaisser son cœur de métier, la musique dans le spectacle vivant, il collabore volontiers avec des plasticiens et se produit régulièrement dans le champ expérimental.
Patrice Gilman
Formé à la batterie et aux percussions, Patrice Gilman évolue dans divers champs musicaux, du jazz aux musiques traditionnelles en passant par la pop et de nombreux bricolages sonores. Participe occasionnellement à des performances dans le cadre de projets autour des paysages sonores et industriels.
Nathalie Della Vella
Artiste polymorphe qui manipule la matière les images et les sons.
Formée aux arts plastiques aux Beaux-Arts, c’est là qu’elle découvre la performance. Cette rencontre déterminante avec le public l’oriente alors vers le théâtre et la musique. Comédienne professionnelle et metteur en scène, elle garde la musique comme un terrain de jeu et d’explorations hors des sentiers classiques et dans l’esprit de liberté du « Do It Yourself».
Johanna Rousseau
Illustratrice et animatrice formée cinéma d’animation et au design graphique, Johanna Rousseau poursuit un parcours multiforme et déploie un univers personnel puissant, parfois étrange, dans lequel le monde de l’absurde semble singulièrement familier, multipliant les collaborations artistiques, notamment dans le milieu de la musique électronique en France mais aussi aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Corée du Sud. Adepte du VJing et du Mapping depuis 2015, elle s’investie aussi dans l’art du mixe et développe un univers musical à la fois atmosphérique et percutant, teinté d’electro, de ghetto house, de break beat, d’acid et de jungle.

Instrumentarium :
• Percussions : Cajun, darbouka, Pads électroniques, portique, cymbale, cabasa, tambourin
• Voix
• Cordes : guitare électrique
• Loopers (boucleurs)
• Magnétophone analogique
• Synthétiseur
• Effets : filtres, modulateurs, delay, saturation